L’initiateur du mouvement affirme avoir eu des informations selon lesquelles, le pays pourrait connaître des violences dues au refus des candidats perdants de reconnaître la victoire, de celui qui aura la charge de diriger le pays ces sept prochaines années.
D’après l’une de nos sources, ils sont des centaines de jeunes camerounais qui ont pris l’engagement de lutter contre toute forme de violence post-électorale. Ils se sont retrouvés dans la capitale jeudi dernier. Nga Stéphane Geordane II, initiateur du Comité de veille citoyenne, dit avoir reçu des informations alarmantes planifiant la déstabilisation du Cameroun.
«Nous avons vu des documents que des hommes politiques camerounais envoient aux Nations Unies pour détruire notre pays et ceux que retournent l’ONU au Cameroun. Des SMS ont été envoyés aux ambassadeurs pour leur demander de s’impliquer dans le plan macabre», affirme-t-il.
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Pour l’initiateur du comité de veille citoyenne, il faut donc «barrer la voie» aux violences post-électorales. Et pour cela le Comité envisage mobiliser de milliers de jeunes dans plusieurs métropoles du pays. Autre information rendue publique par ces jeunes engagés, de nombreux camerounais de la diaspora auraient également été mis à contribution dans la préparation minutieuse des émeutes annoncées.
«Ils se réunissent dans les pays occidentaux. L’objectif est de faire intervenir la communauté internationale pour déstabiliser le Cameroun», affirme l’initiateur du Comité de veille citoyenne.
Toutefois il y a des gens qui pensent que cette rumeur d’insurrection planifiée par des personnes tapies dans l’ombre ne vise qu’à déstabiliser l’opposition.
Pour eux c’est de l’hyperbole que fait la société civile. Rappelons que l’élection présidentielle a eu lieu hier sur l’ensemble du territoire national. Partis pour être neuf partis politiques, finalement ils n’étaient que huit après le désistement d’Akere Muna investi par le Front populaire pour le développement.